Programme Re-sources

Signature d’un contrat Re-Sources 2020-2024 dans les Pyrénées-Atlantiques

Le 23 octobre dernier, les partenaires du Contrat Re-Sources du PAT Gave de Pau se sont réunis afin de signer le nouveau contrat 2020 – 2024. Il s’agit du premier contrat Re-Sources en ex-Aquitaine et il fait suite à deux premiers PAT du Gave de Pau destinés à protéger la ressource en eau de 5 collectivités qui portent la démarche :

  • Le Syndicat Mixte d’Eau Potable de la région de Jurançon (SMEPJ)
  • Le Syndicat Mixte d’Eau d’Assainissement des Trois Cantons (SMEATC)
  • Le Syndicat Mixte d’Eau et d’Assainissement Gave et Baïse (SMEAGB)
  • Le Syndicat Mixte du Nord Est de Pau (SMNEP)
  • La Communauté d’Agglomération Pau Béarn Pyrénées (CAPBP)

Les molécules détectées sont principalement liées à l’usage d’herbicides en particulier. Il est détecté outre des molécules aujourd’hui interdites (Atrazine et ses molécules filles) des molécules filles du S-Métolachlore.

Le Contrat 2020 – 2024 a donc deux objectifs de résultat clairement affichés :

  • Le maintien des teneurs en nitrate sous la norme de potabilité sur l’ensemble des captages,
  • La limitation de la contamination par les produits phytosanitaires afin de rester sous les normes de potabilité (0,1 µg/L pour une molécule et 0,5µg/L pour la somme).

La concertation menée pendant deux ans avec l’ensemble des partenaires de territoire a abouti à un programme d’actions ambitieux centré sur l’accompagnement du changement de pratiques agricoles. Ce contrat se concentre sur l’accompagnement individuel et collectif des agriculteurs dans l’évolution de leurs pratiques vers la sortie de l’usage de pesticides.

  • A travers l’évolution des systèmes d’exploitations : augmentation de la SAU convertie en Agriculture Biologique, augmentation de la surface en prairie,  maintien des exploitations en polyculture élevage
  • A travers le développement de pratiques agroécologiques : 50% de SAU visant le zéro phyto, mise en place de rotation longue en grande culture intégrant des ITK à bas intrants, diminution de la part de SAU en monoculture de 50%, augmentation de la mise en place des infrastructures agroécologiques (Implantation haies/bandes enherbées…), développement de l’agroforesterie ou de la foresterie.

La construction de nouvelles filières locales est également visée de manière à assurer une valorisation économique à ces surfaces cultivées de longue date en maïs. De nouvelles façons de produire sont donc à impulser avec l’appui technique de nombreux partenaires institutionnels, financiers et techniques.